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Être bien dans son corps

Dernière mise à jour : 16 sept.

Dans ce post, j’aborde avec toi la notion de temps et de cycles biologiques. Dans notre société moderne tout va de plus en plus vite, on veut tout tout de suite et on zappe facilement d’une chose à l’autre. Si cela a des bons côtés, cela génère aussi beaucoup d’impatience, de frustration et de dérèglements. On n’est plus habitué à la patience et tu peux avoir la sensation de courir tout le temps, de manquer de temps.


bien être, prendre soin de soi, être soi, développement personnel

Le temps justement est une invention humaine : les animaux vivent aux rythmes de la Nature, l’Humain a eu besoin de le quantifier. La quantification actuelle est de 24h, 7 jours, 12 mois + 1 jour tous les 4 ans, basée sur le cycle du soleil. Si cette division du temps est bien pratique pour communiquer tout autour du monde, il peut être en décalage avec les cycles naturels et en particulier les cycles biologiques de la femme.


Les cycles menstruels féminins font en moyenne (chaque femme est différente) 28 jours et se rapproche du cycle lunaire de 29 jours en moyenne. La nature même des femmes est donc basée sur un calendrier de 13 mois à 28 jours + 1 jour « hors temps », ce qui donne des mois de 4 semaines. C’est cette différence qui peut expliquer la sensation d’être à contre-courant, ou de courir après le temps. Nos cycles biologiques et nos cycles temps sont simplement différents.


Ok cool mais a priori on ne va pas changer notre calendrier grégorien, donc comment fait-on ? on s’adapte et on s’écoute !


Si la partie « on s’adapte » est faite depuis des siècles maintenant, la partie « on s’écoute » est bien passée à la trappe. Pour moi, on s’écoute veut dire, on apprend à se connaître soi et son mode de fonctionnement.


Notre société moderne est tombée dans un mode dysfonctionnel à vouloir vivre toute l’année au même rythme, été comme hiver. À la longue cela génère : fatigue chronique, perte de joie de vivre, tensions, douleurs, prise de poids … La solution : revenir à ses cycles biologiques.


Pour les hommes, on note une cyclicité de rythme 2, et oui les hommes aussi ont des cycles : 12h actives / 12h de repos, 2 saisons actives (printemps, été) / 2 saisons de repos (automne, hiver).


Pour les femmes, la cyclicité est de 4 semaines (en moyenne) est en miroir avec les saisons. Pour mieux comprendre, chaque saison à son énergie :

  • Le printemps : la naissance, l’ouverture

  • L’été : l’énergie maximale, l’action

  • L’automne : le ralentissement

  • L’hiver : le repli sur soi


Nos cycles menstruels sont en miroir de cela, chaque semaine de notre cycle a sa propre énergie. Vouloir vivre avec l’énergie de l’été en plein hiver va créer des dérèglements, de la fatigue, de la frustration, des sautes d’humeur, le fameux « tu as tes règles ou quoi ? » etc…


On arrive maintenant à la partie « on s’adapte », il ne s’agit pas ici de tout envoyer balader mais de prendre soin de soi. Une fois que tu as repéré quelle semaine de ton cycle correspond à quelle saison, tu peux adapter ton emploi du temps, en fonction de ce qui est le mieux pour toi.


Par exemple, tu es toujours KO pendant tes règles, décale ta sortie resto d’une semaine. Si ce n’est pas possible, aménage-toi un moment de repos tranquille pour récupérer. De la même manière, si ta créativité est au max durant ta semaine « printemps », cale tes brainstormings, activités créatives ou artistiques à ce moment-là. Tu comprends l’idée, accueille et adapte-toi à ton rythme.


Bien sûr tu auras des dépendances aux calendriers des autres, c’est normal et c’est ok, la clé est de connaître le sien pour pouvoir prendre soin de soi du mieux possible.


En apprenant à connaître et vivre avec tes cycles biologiques tu vas améliorer ton bien-être émotionnel, retrouver de l’énergie et ta joie de vivre, retrouver tes pleines capacités mentales et physiques, libérer ton corps de ses douleurs et tensions.


Je t’encourage à faire l’exercice, de noter tes cycles, de voir comment ton énergie fluctue et ce dont tu as besoin chaque semaine. Si tu es sous pilule ou ménopausée, cela s’applique à toi également, la fluctuation d’énergie est moins visible mais elle persiste.




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